Formation-action : vers une nouvelle gouvernance du centre social Air Bel

– de septembre à décembre 2024 – Formation-action : vers une nouvelle gouvernance du centre social Air Bel Mise en place d’une gouvernance inclusive et participative Durant trois mois, un programme de formation-action a été mené pour repenser la gouvernance du centre social Air Bel dans les quartiers sud de Marseille et identifier de potentiels administrateurs. L’objectif était d’instaurer des processus décisionnels plus ouverts, intégrant la diversité des points de vue et valorisant la complémentarité des acteurs. Une gouvernance ouverte et dynamique L’initiative visait à dépasser les modèles de consensus traditionnellement en place, en intégrant les dissensus comme une richesse et en permettant à chacun d’exprimer ses singularités. Cette approche a favorisé l’émergence de nouvelles dynamiques et la libération des énergies nécessaires à un fonctionnement plus inclusif. Un travail collaboratif à travers des ateliers thématiques Pour concrétiser cette nouvelle gouvernance, des ateliers thématiques ouverts ont été organisés. Ces espaces de réflexion et d’échange ont permis de : Questionner les modèles de gouvernance existants et leurs limites. Expérimenter des formes de prise de décision plus participatives. Identifier et accompagner des habitants susceptibles de jouer un rôle dans l’administration du centre social. Une coopération territoriale élargie Un des axes majeurs du projet a été l’élaboration d’une stratégie de coopération territoriale impliquant une diversité d’acteurs : Structures sociales et culturelles Acteurs économiques locaux Collectivités territoriales Cette approche a permis d’inscrire la gouvernance du centre social dans un cadre plus large, en renforçant les synergies entre les différentes parties prenantes du territoire. En repensant les modes de décision et en intégrant une gouvernance partagée, cette formation-action a contribué à redéfinir le rôle du centre social comme un espace ouvert, démocratique et connecté aux réalités locales. Consultez les autres articles de nos actions Formation-action : vers une nouvelle gouvernance du centre social Air Bel Formation-action : renforcer la participation citoyenne Atelier de médiation culturelle et numérique au Centre Social Air Bel : Explorer, créer, animer ! Participation au projet Lab’VAB d'Aix Marseille Université Poppet'ARt
Formation-action : renforcer la participation citoyenne

Formation-action : renforcer la participation citoyenne – de juin à décembre 2024 – Création d’un groupe d’habitants-relais L’année dernière, un programme de formation-action a été mis en place afin de favoriser la participation des habitants et d’améliorer la circulation de l’information au sein du territoire. L’un des axes majeurs de cette initiative a été la création d’un groupe d’habitants-relais, constitué sur une période de six mois. Un rôle clé pour la participation locale Les habitants-relais jouent un rôle essentiel en portant la parole de leurs pairs, en relayant les préoccupations des habitants et des associations, et en assurant une meilleure transmission des informations entre la population et les instances de participation. Cette démarche répond à un enjeu majeur : améliorer la représentativité des habitants au sein du centre social et du territoire. Un processus de recrutement inclusif Pour constituer ce groupe, un mode de recrutement diversifié a été privilégié, alliant plusieurs approches complémentaires : Appel à candidature lancé au sein du centre social. Désignations ciblées pour intégrer des habitants déjà impliqués. Mobilisation directe de la population locale. Tirage au sort, afin d’assurer une représentativité élargie. Grâce à ces différentes méthodes, une vingtaine de personnes ont été réunies, apportant ainsi une diversité de points de vue et d’expériences. Des rencontres et ateliers pour structurer le groupe Tout au long des six mois, des rencontres et des ateliers ont été organisés pour accompagner les habitants-relais dans leur mission. Ces sessions ont permis d’échanger sur leurs rôles, d’acquérir des compétences en médiation et en transmission d’informations, et de réfléchir collectivement aux meilleures stratégies pour renforcer la participation citoyenne. Ce programme a ainsi posé les bases d’une dynamique locale renforcée, en permettant aux habitants de jouer un rôle actif dans la vie de leur quartier et en consolidant les liens entre la population et les structures institutionnelles. Consultez les autres articles de nos actions Atelier de médiation culturelle et numérique au Centre Social Air Bel : Explorer, créer, animer ! Participation au projet Lab’VAB d'Aix Marseille Université Poppet'ARt Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37)
Atelier de médiation culturelle et numérique au Centre Social Air Bel : Explorer, créer, animer !

Atelier de médiation culturelle et numérique au Centre Social Air Bel : Explorer, créer, animer ! Une immersion innovante au croisement de l’art et du numérique En collaboration avec le Musée Cantini, une série d’ateliers de médiation culturelle et numérique a été organisé au Centre Social Air Bel à Marseille. Ce projet visait à familiariser les participants aux nouveaux outils technologiques tout en stimulant leur créativité à travers un voyage entre surréalisme et intelligence artificielle. Découvrir le numérique et ses enjeux Les ateliers ont débuté par une introduction au numérique et à ses multiples facettes. Les participants ont exploré plusieurs thématiques clés : Cette phase introductive a permis aux participants de mieux comprendre les outils qu’ils allaient utiliser tout en développant une réflexion sur leur impact dans la société. Entre surréalisme et nouvelles technologies : création et animation numérique Après cette première partie théorique, la pratique. Inspirés par les techniques du cadavre exquis chères aux surréalistes, les participants ont réalisé des collages collectifs. Ces créations ont ensuite été mises en mouvement grâce à des technologies de motion capture, permettant d’animer ces œuvres de manière inédite. L’atelier a également intégré l’utilisation d’outils numériques avancés : En mettant en lumière le dialogue entre art et numérique, cette action menée au Centre Social Air Bel s’inscrit dans une démarche de démocratisation culturelle et d’accès aux outils numériques pour tous. Une manière de faire cohabiter innovation et patrimoine artistique dans un cadre convivial et participatif. http://www.sagiterre37.com/wp-content/uploads/2025/03/WhatsApp-Video-2023-04-20-at-11.59.17.mp4 Consultez les autres articles sur nos actions Atelier de médiation culturelle et numérique au Centre Social Air Bel : Explorer, créer, animer ! Participation au projet Lab’VAB d'Aix Marseille Université Poppet'ARt Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe
Participation au projet Lab’VAB d’Aix Marseille Université

Participation au projet Lab’VAB d’Aix Marseille Université Dans le cadre du projet Lab’VAB et le partenariat avec l’association Villa Air-Bel, Sagiterre a continué à développer des scénarii d’utilisation de l’application Poppet’Art, en passant d’un mode lecture et diffusion de contenu à un mode création de contenus ludiques. L’outil numérique – avec notamment les représentations des cartes du Jeu de Marseille – a été utilisé comme support lors des ateliers participatifs organisés au centre social d’Air Bel. C’est ainsi que les œuvres ont quitté les murs du musée Cantini pour venir à la rencontre des nouveaux publics ! Suite à une initiation à l’intelligence artificielle, les participants ont aussi pu créer leur propre personnage et développer un court scénario en lien avec l’histoire de la Villa Air-Bel et l’art des surréalistes. Le Jeu de Marseille fait partie de la collection du Musée Cantini depuis 2003, suite à la donation par Aube Breton, la fille de Jacqueline Lamba et André Breton. Le projet Lab’Citoyenneté Villa Air-Bel (Lab’VAB) de l’Institut Sociétés en Mutation en Méditerranée (SoMuM) est soutenu par la fondation universitaire A*Midex dans le cadre de l’appel à projet Transfert « Émergence de nouvelles collaborations » ainsi que par l’Open Lab CIVIS d’Aix-Marseille Université. Consultez les autres articles sur nos actions Participation au projet Lab’VAB d'Aix Marseille Université Poppet'ARt Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37)
Une dynamique collective pour favoriser l’entrepreneuriat et l’économie locale

Une dynamique collective pour favoriser l’entrepreneuriat et l’économie locale – 7 mars 2025 – De l’expérimentation inter associative aux coopératives d’habitants : une dynamique collective pour favoriser l’entrepreneuriat et l’économie locale et faire émerger des potentialités économiques dans les quartiers populaires et les territoires ruraux. Mars 2025 Une expertise et des enseignements issus du terrain Grâce à son engagement dans les quartiers et territoires ruraux depuis plusieurs années, l’association Sagiterre a développé une approche d’ingénierie sociale, culturelle et économique favorisant l’entrepreneuriat collectif et le développement local. Ses expérimentations ont permis d’identifier des leviers stratégiques pour structurer et accompagner les initiatives locales. Sagiterre a exploré ces approches à travers divers projets de terrain : la création en 2019 d’un tiers-lieu culturel en milieu rural, favorisant la participation citoyenne et la revitalisation locale (Remue-Ménage dans le Loir-et-Cher) ; l’accompagnement à la création en 2022, d’un tiers-lieu associant culture et agroalimentaire pour encourager l’innovation sociale et économique (La Traversée à Avignon) ; le pilotage en 2023/24, d’un projet territorial (Marseille 12ème) en collaboration avec les centres sociaux, les collectivités locales et les associations du territoire, visant à renforcer la coopération et l’innovation sociale dans le cadre de la réhabilitation urbaine. L’association à travers ses membres, son réseau, a également initié et accompagnée des collectifs d’habitants relais (Marseille, Loir-et-Cher, Avignon), un projet de tiers-lieu éco positif à Tours et participé à un consortium dédié à l’insertion des publics jeunes éloignés de la formation et de l’emploi. L’accompagnement et le soutien à la création d’une start up associative et solidaire à Marseille en 2024 (Popet’Art), autour des enjeux de médiation numérique et de création de contenus éducatifs libres, a de même été un élément fort de l’action récente de l’association. Cette start up est encours d’évolution vers une forme SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). L’association collabore depuis plusieurs années avec divers organismes, université (AMU), musées de Marseille…, à la création d’outils de médiation culturelle, autour des enjeux de rapprochement des publics de la culture et des arts et de démocratisation. Sagiterre est aussi un organisme de formation labellisé Qualiopi, qui conduit depuis 3 ans, des parcours sur mesure et des formations actions, adaptés aux réalités des territoires, par le moyen de formations visant à : Renforcer les compétences en gestion et animation de coopérations. Former et accompagner dans tous les domaines, les centres sociaux, association socioculturels, centres culturels, tiers lieux. Constats et enseignements tirés de nos pratiques et expériences dans les territoires : Mobilisation des habitants et acteurs, entreprenariat Les retours d’expériences dans le champ de la mobilisation des habitants et acteurs sociaux en lien avec l’entreprenariat, mettent en évidence plusieurs enjeux récurrents Les territoires foisonnent d’initiatives nécessitant un accompagnement structuré pour se concrétiser. L’accès aux ressources, aux réseaux et à des dispositifs adaptés constitue un frein au développement des projets d’habitants. Les fabriques de territoires, tiers lieux, collectifs d’habitants, centres sociaux…, offrent des espaces d’expérimentation et de coopération pouvant avoir un impact durable, mais la dimension économique, expérimentale et de formation orientée habitants et territoires, y est insuffisante ou inadaptée. Les coopératives d’habitants entrepreneurs peuvent être une dynamique collective au service des quartiers Les coopératives d’habitants entrepreneurs : un levier pour une économie locale et solidaire Dans les quartiers prioritaires, l’entrepreneuriat est à la fois un moteur de dynamisme économique et un véritable défi. Malgré le discours ambiant selon lequel « tout le monde peut entreprendre », les inégalités d’accès à la création et à la pérennisation d’une entreprise restent marquées. Les taux de fermeture d’entreprises à trois/cinq ans y sont plus élevés qu’ailleurs, en raison de nombreux freins : manque de ressources financières, de diplômes, de réseaux professionnels, de connaissances entrepreneuriales ou encore d’accessibilité aux dispositifs d’accompagnement. Face à ces obstacles, les politiques publiques ont intégré le développement économique comme un axe clé dans la réforme de la politique de la ville. Parmi les initiatives mises en place, plusieurs structures, comme par ex., Lanceur A Business (LAB) porté par les Apprentis d’Auteuil, France Active et d’autres, œuvrent pour renforcer l’entrepreneuriat dans les quartiers. L’expérimentation au cœur de la réussite collective Nous constatons tous les jours avec les acteurs de l’insertion et de la formation mobilisés sur le terrain, que tester, expérimenter et apprendre par la pratique sont des principes fondamentaux pour lever les freins à l’entrepreneuriat. Pour avoir accompagné et participé à la création, d’associations, de fabriques de territoires, de tiers lieux, de SCOP (Société Coopérative de production) et SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), nous avons constaté que le modèle coopératif peut être un outil hybride approprié pour engager une activité économique, se différenciant principalement du modèle associatif par la participation de tous ses membres à la gouvernance et par le partage éventuel des bénéfices. Tout comme une association, ce modèle s’inscrit dans un fort sentiment d’appartenance à une communauté, de partage de valeurs communes, de travail collaboratif, pour atteindre des objectifs partagés, en vue de renforcement des liens sociaux. Créer une entreprise coopérative gérée par les habitants, accompagnés par un/des professionnels permettrait de : Accompagner les coopérants dans leur parcours professionnel afin de leur permettre d’affiner leur projet personnel (emploi, formation, entrepreneuriat). Offrir un service accessible aux habitants du quartier, en proposant des tarifs réduits conditionné par les ressources. Favoriser l’approvisionnement local dans le cadre d’une activité de restauration/traiteur par ex, en collaborant avec les commerçants et producteurs du quartier, territoire. Un rôle central pour les associations et centres sociaux dans la coopérative d’habitants Les associations et centres sociaux ont un rôle clé à jouer dans ces modèles de coopératives. Historiquement ancrés dans la vie locale, ils constituent des relais essentiels entre les habitants et les dispositifs d’accompagnement. Leur intégration au sein de la coopérative d’habitants permettrait de : Identifier et mobiliser les talents locaux : les centres sociaux et associations sont en contact direct avec des habitants qui n’auraient pas spontanément envisagé l’entrepreneuriat. Leur rôle pourrait être de détecter ces potentiels et de les aider à franchir le pas. Proposer un accompagnement social et professionnel : bien au-delà du simple aspect entrepreneurial, ils peuvent apporter un suivi personnalisé en matière de formation, d’accès aux droits
Poppet’ARt

2022-2024
Ateliers de co-développement – Soutien à la création de l’application Poppet’ARt