Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille

(janvier – décembre 2024)

Un projet de coopération territoriale ambitieux

Le projet d’ingénierie sociale mené dans les quartiers Sud de Marseille repose sur une dynamique de coopération territoriale impliquant 30 associations locales, en partenariat avec la Ville, la Métropole, la Préfecture, les bailleurs sociaux, le Département et le centre social.

L’objectif est de structurer une stratégie de développement territorial favorisant les coopérations transversales et le décloisonnement entre différentes thématiques (enfance, jeunesse, parentalité, accès aux droits, aide à domicile, etc.). Le projet vise à lever les freins identifiés, tels que :

  • Le manque de capitalisation et de partage des initiatives, projets et expérimentations.
  • Une participation insuffisante des habitants.
  • Une faible visibilité des activités locales.
  • L’absence d’un agenda collectif et d’une communication partagée.

Une formation qualifiante : « Pouvoir d’agir et coopération à l’épreuve du territoire »

Cette formation a permis d’expérimenter et de renforcer la coopération et la coordination sur le territoire. Elle s’est appuyée sur l’idée que les habitants détiennent déjà un pouvoir d’agir, et a visé à identifier comment les professionnels peuvent le stimuler. Des ateliers concrets ont permis de mettre en pratique des méthodes favorisant l’engagement collectif et la mise en réseau des acteurs locaux.

Formations-actions : mobiliser les habitants et renforcer la gouvernance

1. Création d’un groupe d’habitants-relais (6 mois)

Un groupe d’une vingtaine d’habitants-relais a été constitué pour améliorer la représentation des habitants au sein du centre social et du territoire. Ces habitants assurent la circulation des informations et la représentation des intérêts collectifs. Leur sélection a combiné plusieurs méthodes : appel à candidature, désignations et tirage au sort.

2. Installation d’une nouvelle gouvernance du centre social (3 mois)

Un travail a été mené pour réinventer la gouvernance associative, en valorisant la diversité des points de vue et en évitant le consensus forcé. Cela a abouti à :

  • La mise en place d’une gouvernance territoriale participative.
  • Un schéma de concertation impliquant les acteurs sociaux, culturels, économiques et les collectivités locales.
  • L’identification de nouveaux administrateurs potentiels.