Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe

Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe – 8 février 2025 – Dans un monde où le numérique transforme en profondeur nos façons d’accéder à la culture, le projet Erasmus+ Digital Culture Link s’impose comme une initiative innovante visant à explorer de nouvelles formes de médiation culturelle. Coordonné par Sagiterre, ce programme de coopération européenne réunit des musées, institutions culturelles et chercheurs pour expérimenter les technologies immersives et interactives au service du patrimoine et de l’accessibilité. Pourquoi Digital Culture Link ? L’un des grands défis des institutions culturelles aujourd’hui est de rendre le patrimoine plus accessible et engageant, en particulier pour les publics éloignés ou marginalisés. Comment les musées peuvent-ils s’adapter aux nouvelles attentes des visiteurs à l’ère du numérique ? Comment les technologies comme la réalité augmentée, l’intelligence artificielle ou les dispositifs interactifs peuvent-elles enrichir l’expérience culturelle sans la dénaturer ? C’est à ces questions que le projet Digital Culture Link entend répondre. Grâce à une approche collaborative et transnationale, il vise à : Expérimenter des outils numériques innovants dans les musées et institutions partenaires.Faciliter l’inclusion culturelle en développant des solutions adaptées aux personnes en situation de handicap, aux jeunes issus de quartiers défavorisés et aux publics ruraux.Former les médiateurs culturels aux nouvelles technologies pour mieux répondre aux attentes des visiteurs.Créer un réseau européen d’acteurs engagés dans l’innovation numérique pour le patrimoine. Un Partenariat Européen Engagé Digital Culture Link rassemble 7 institutions à travers l’Europe, chacune apportant son expertise en médiation numérique : France : Sagiterre (coordination), Musée Cantini (Marseille), Poppet’ARt (start-up culturelle).Portugal : Museu Nacional de Arte Contemporânea (Lisbonne).Espagne : Viceconsejería de Cultura y Patrimonio Cultural – Gouvernement des Îles Canaries.Italie : Accademia Albertina delle Belle Arti (Turin), Museo delle Trame Mediterranee – Fondazione Orestiadi (Sicile). Ce partenariat permet d’échanger sur les bonnes pratiques, d’adapter les innovations aux réalités locales et de co-construire des solutions adaptées aux musées de demain. Expérimenter, Partager, Inspirer Concrètement, Digital Culture Link se déploiera à travers plusieurs axes : Création d’expériences numériques interactives (parcours immersifs, réalité augmentée, IA pour la médiation).Mise en place d’une plateforme de ressources collaboratives pour former les professionnels de la culture.Organisation d’événements européens (ateliers, conférences, tables rondes) pour partager les résultats du projet. Une première grande étape sera la présentation officielle du projet lors de MONDIACULT 2025 à Barcelone, un événement clé pour les politiques culturelles internationales. Un Impact Durable pour la Culture Au-delà du projet, l’objectif est de pérenniser les innovations développées et d’inciter d’autres musées et institutions à intégrer ces pratiques. En démocratisant l’accès à la culture grâce au numérique, Digital Culture Link ambitionne de faire du patrimoine un espace plus vivant, interactif et inclusif pour tous. Suivez-nous pour découvrir les avancées du projet et les premières expérimentations ! Sagiterre – Innovation culturelle et engagement pour le patrimoine Consultez les autres articles d’analyses et prospections Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe "Pour tout réinventer, il faut revenir sur terre"… De l’habitant relais à l’habitant acteur Mieux vivre ensemble Bienvenue !
Des maisons européennes dans les quartiers ?

Des maisons européennes dans les quartiers ? – 10 janvier 2025 – Des constats et une absence de l’Europe dans les quartiers populaires Du point de vue des fonctions traditionnellement attribuées à la citoyenneté moderne (identification affective, intégration sociale, participation politique), celle-ci semble en effet bien limitée en général et encore plus dans les quartiers et banlieues : Les droits sont modestes par rapport à ceux qui caractérisent les citoyennetés nationales et qui, surtout, ne s’exercent qu’au-delà des frontières nationales ; on constate l’absence d’adossement à des symboles ou à un grand récit ; une dimension identitaire presque nulle ; Les problématiques dans les quartiers n’ont pas changé avec l’Europe, les problèmes socio-économiques se sont accentués, les quartiers populaires font face à l’arrivée de nouvelles populations et à l’intensité de la crise économique, accentuant les phénomènes d’exclusions, en particulier celle des jeunes. Le repli communautaire s’est aussi accentué. Les différents “modèles” d’intégration/communautaires en France et en Europe ont montré leurs limites. La démocratisation de la culture est un échec patent, alors que celle-ci est un élément fondamental d’émancipation individuelle ; Lorsque l’on voit les résultats des enquêtes menées sur les pratiques culturelles des populations : l’accès à la culture reste l’apanage d’une population privilégiée. La mobilité des jeunes et des adultes en Europe reste très limitée, initiatives éparses de quelques établissements scolaires et associations…, cette dimension est rarement prise en compte dans les projets qui s’exercent dans les quartiers et territoires. Alors-même que l’ouverture culturelle et la mobilité restent des enjeux majeurs pour les quartiers populaires, comme la reconnaissance du potentiel, de la créativité des habitants, de la valorisation de la diversité culturelle et de l’interculturalité. Les projets d’action culturelle favorisent pourtant le développement d’un sentiment d’appartenance à un territoire, un pays, un continent, peuvent créer de nouvelles dynamiques individuelles et collectives, en élargissant le champ des possibles en France et en Europe. Dans les pays anglo-saxons, ce sont les “community arts” qui les développent. Le développement des échanges entre acteurs culturels, sociaux, politiques, chercheurs, au niveau européen, permettrait de valoriser toutes ces pratiques, de les mettre en perspective et de les faire évoluer vers de nouvelles démarches. La mise en réseau des acteurs pourrait de même favoriser la création d’échanges d’habitants, et différentes formes de dialogue interculturel. La citoyenneté Européenne reste un objet à construire Il manque encore un véritable espace public de médiation, qui permettrait de faire correspondre le lieu de la décision collective et celui de l’action publique. Tel est sans doute le « nouveau » rôle collectif que pourraient se donner les associations en Europe… L’Union Européenne devrait être attentive à développer une stratégie, ainsi que des dispositifs visibles dans ces quartiers, pour « investir dans la jeunesse et la mobiliser », de mettre en place plus de moyens dans les politiques de jeunesse qui affectent leur vie quotidienne et améliorent leur bien-être » et de « promouvoir le potentiel des jeunes Européens pour le renouvellement de la société et ainsi contribuer aux valeurs et objectifs de l’Europe » La citoyenneté européenne n’est pas tant un statut donné d’en haut, qu’un objet à construire par en bas ; et là réside sans doute une vraie responsabilité collective pour les associations et les acteurs dans ces territoires. L’enjeu pour les associations et intervenants divers dans ces quartiers et territoires est : Sagiterre œuvre dans ces quartiers et territoires, depuis plusieurs années dans le cadre de ses missions d’ingénierie sociale et culturelle, de la formation professionnelle, à promouvoir la dimension Européenne et à l’intégrer dans une démarche de développement pérenne. C.Boughattas
L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ?

L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ? – 8 février 2025 – Les tiers-lieux s’inscrivent dans une tradition d’espaces partagés et collaboratifs, répondant à une aspiration forte : créer des lieux ouverts, où se croisent projets, compétences et engagements citoyens. Une dynamique récente ancrée dans l’histoire Le concept de tiers-lieu a pris une ampleur nationale avec la mission « Coworking » du ministère de la Cohésion des territoires. Lancement stratégique en pleine crise des « gilets jaunes », ce plan a permis de structurer un réseau de 300 « Fabriques de territoire », financées pour catalyser le développement d’autres tiers-lieux autour d’elles. Ce modèle, inspiré d’expériences européennes, met en avant une vision entrepreneuriale de ces espaces. Tiers-lieux et éducation populaire : une opposition artificielle ? Historiquement, l’éducation populaire porte un projet social et politique, structurant ses actions à travers des corps intermédiaires (syndicats, fédérations, associations). Les tiers-lieux, eux, privilégient l’expérimentation et l’innovation territoriale, s’affranchissant de ces structures. Si l’éducation populaire repose sur une transformation sociale issue des besoins endogènes d’un territoire, les tiers-lieux misent sur l’ »innovation ouverte », où coopérations et compétences externes s’entrelacent. Loin d’être opposés, ces deux modèles peuvent s’enrichir mutuellement. Une mutation sociale et économique sous pression Face aux nouveaux modèles de financement (appels à projets, subventions ponctuelles), associations et tiers-lieux doivent repenser leur fonctionnement. Les premières adoptent souvent des logiques marchandes par contrainte, s’éloignant de leur vocation initiale pour devenir des « prestataires » de service public. Quant aux tiers-lieux, leur autonomie est en tension permanente, oscillant entre résistance aux logiques descendantes des politiques publiques et recherche d’un modèle pérenne. Le défi n’est plus seulement économique, mais bien de structurer une dynamique collective durable, capable de maintenir une vision à long terme sans sacrifier son ancrage social. Vers une nouvelle culture de la coopération L’accélération du développement des tiers-lieux s’est surtout faite par des logiques de financement et de management rapides, occultant parfois la lente et indispensable construction d’une culture commune de la coopération. Pourtant, les enjeux sont clairs : Plutôt que d’opposer ces dynamiques, il est temps d’explorer leurs points de convergence et de renforcer les ponts entre ces espaces. L’engagement de Sagiterre : des lieux ancrés et au service du bien commun Chez Sagiterre, nous sommes convaincus que les tiers-lieux ne doivent pas se réduire à de simples laboratoires économiques. Ils peuvent être des espaces d’expérimentation collective au service de la transition écologique et sociale, en s’appuyant sur l’intelligence collective. Nos actions s’articulent autour de plusieurs axes : Mettre l’humain au cœur des dynamiques locales, miser sur la coopération et la solidarité : telles sont les valeurs qui animent notre action pour des territoires durables et solidaires. C.Boughattas Consultez les autres articles d’analyses et prospections Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37) L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais CONTRIBUTION À UNE MEILLEURE INTÉGRATION DES TERRITOIRES DANS LA VILLE
Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire

Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire – 6 janvier 2022 – Lutter contre le chômage est souvent perçu comme une injonction d’un retour rapide à l’emploi ou d’amélioration de l’employabilité, avec le postulat que les personnes concernées sont inadaptés au marché du travail.Or, l’expérience des travailleurs sociaux, des centres sociaux et de l’ensemble des acteurs des quartiers prioritaires en France, montrent que les territoires foisonnent de ressources humaines inutilisées, mais encore faut-il les révéler… Plus que le développement d’une employabilité orientée par les besoins du marché du travail, l’objectif des projets ne devrait-il pas être de valoriser toutes ces capacités en permettant aux personnes de mettre en oeuvre ses savoir-faire et compétences au service de son territoire ? Ce développement ne réside pas forcément dans l’acquisition, par la formation, de nouvelles compétences professionnelles valorisables dans le cadre du marché du travail existant, mais sur une approche expérimentale impliquant les habitants de ces territoires dans le processus d’élaboration et de mise en oeuvre de leur activité. La question fondamentale n’est-elle pas de réfléchir et d’agir sur le « comment détecter et activer ces compétences humaines « en sommeil » d’un territoire ? Agir par le faire est la stratégie mis en œuvre par Sagiterre dans les territoires, en cherchant à décliner le pouvoir d’agir sur des formes concrètes d’action ou d’être dans le monde, dans l’échelle d’un lieu donné, en produisant des descriptions qui rendent compte des formes concrètes que cela peut prendre.Nous nous appuyons pour cela sur le postulat d’un existant : du pouvoir d’agir des habitants sur les territoires, en s’inscrivant dans une logique de développement durable. – CB Consultez les autres articles sur l’expérimentation sur les territoires EXPÉRIMENTATION ET INNOVATION DANS LES TERRITOIRES : LA NAISSANCE DES COLLECTIFS HABITANTS-RELAIS, UNE AVENTURE HUMAINE Une dynamique collective pour favoriser l’entrepreneuriat et l’économie locale Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire CONTRIBUTION À UNE MEILLEURE INTÉGRATION DES TERRITOIRES DANS LA VILLE Le numérique peut-il redynamiser la participation citoyenne ?
Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37)

Consultez nos autres articles ici : Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais CONTRIBUTION À UNE MEILLEURE INTÉGRATION DES TERRITOIRES DANS LA VILLE Le numérique peut-il redynamiser la participation citoyenne ? Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37) – 9 novembre 2021 – L’association Sagiterre a proposé aux acteurs du territoire et aux habitants du Quartier des Fontaines (Tours) en septembre 2021, d’initier en coopération une expérimentation de méthodes innovantes et participatives pour permettre la création d’une dynamique de territoire globale avec et pour les habitants du quartier des Fontaines de la ville de Tours, dans l’objectif de favoriser et développer les premières bases d’un engagement citoyen durable. Pour permettre :* le développement d’un réseau d’habitants motivés et porteurs d’une dynamique coopérative,* l’émergence de projets citoyens innovants améliorant la qualité de vie,* le développement des échanges de compétences et du partage des ressources du territoire. Nous avons proposé de réfléchir avec l’ensemble des acteurs du quartier des Fontaines (associations, institutions, habitants) à la mise en œuvre d’une méthodologie innovante co-construite en plusieurs étapes. Une première réunion collective s’est déroulée le vendredi 15 octobre 2021, a permis d’échanger de manière plus détaillée sur la démarche, le calendrier et les possibilités d’actions rapides à mettre en oeuvre → Agir par le Faire ensemble. Le compte rendu est disponible ici Consultez les autres articles de nos actions Poppet'ARt Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37) Conseils citoyens
L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais

L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais – 3 juin 2021 – L’association la Traversée est constituée, d’habitants, d’acteurs associatifs et économiques qui ont la conviction et l’expérience que ce sont les partenariats « hors les murs », avec les les citoyens, les professionnels de l’agriculture et de l’alimentation, les structures de recherche, d’aide alimentaire, de la formation, les agents de développement local, qui vont permettre d’inscrire de nouvelles dynamiques territoriales dans le champ de la transition écologique et alimentaire. Le pari de l’association repose sur des relations qui se construisent avec le temps, en mettant à disposition des espaces de travail, en invitant à des événements, en entamant de petits projets, bref en nouant des relations interpersonnelles reposant sur une confiance partagée… Le contexte local dans lequel s’inscrit l’association la Traversée Les questions d’écologie et d’alimentation émergent encore plus fortement dans un contexte chamboulé par la crise sanitaire. La limitation des déplacements, la fermeture des marchés, les risques de contamination, la distanciation physique…, amènent les français à changer leurs pratiques de consommation, notamment vers un approvisionnement plus local, même si on observe que les grandes surfaces restent un mode d’approvisionnement valorisé. L’enjeu de la relocalisation de nos systèmes alimentaires, en termes de production, de transformation, de distribution et de consommation, tel qu’il est porté depuis longtemps par les militants, et progressivement par certaines collectivités, n’en ressort que plus fortement. L’accompagnement de Sagiterre vers un tiers lieu nourricier Le tiers-lieux cherchent avant tout à favoriser l’autonomie et le lien social, l’alimentation est un axe directeur pour parvenir à cet objectif. Un tiers lieu pour : Développer une alimentation locale et durable dans un lieu hybride où la discussion sur tous les sujets est possible Développer de nouveaux espaces et modèles de solidarité à l’échelle des territoires, pour lutter contre la précarité alimentaire, en favorisant l’accès à une alimentation saine et durable pour tous, tout en agissant pour l’écologie et l’agriculture durable dans une perspective d’émancipation des citoyen.ne.s. Permettre le développement d’une approche territoriale et démocratique de l’accès à l’alimentation permet, pour mieux répondre aux enjeux de santé, d’écologie et de citoyenneté, y compris pour les personnes en situation de précarité. Mettre en œuvre une intervention sociale communautaire basée sur le développement du pouvoir d’agir, notamment via le développement de savoirs et savoirs- faire, permettant l’autonomie et l’émancipation. Développer dans les quartiers de la ville un réseau d’ambassadeurs du « bien-vivre alimentaire » constitué d’habitants des quartier, formés par l’association. Méthodologie d’action à court, moyen terme : Des ateliers de diagnostics dans les territoires (calendrier en cours). → Etat des lieux de la transition alimentaire et des acteurs du territoire→ Proposition d’une organisation spécifique et d’une méthodologie pour s’inscrire dans une démarche de développement durable en faisant appel à̀ la mobilisation des citoyens et des acteurs d’un territoire et à leur participation aux processus de décision. Collectif Sagiterre – le 3 juin 2021 Consultez les autres articles de nos actions Poppet'ARt Ingénierie sociale dans les quartiers Sud de Marseille Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37) L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais