Se former pour mieux agir

– 13 septembre 2024 –
« Se former pour mieux agir : un enjeu clé pour l’avenir des centres sociaux et associations dans les territoires »
Reprendre du pouvoir localement : une nécessité pour les habitants des quartiers populaires et des territoires en difficulté

Reprendre du pouvoir localement : une nécessité pour les habitants des quartiers populaires et des territoires en difficulté Dans de nombreuses villes et villages, le sentiment d’abandon et d’impuissance face aux décisions publiques grandit. Les citoyennes et citoyens doivent pouvoir reprendre le pouvoir sur leur destin collectif, redonner du sens au statut de lélu et réinventer une démocratie locale plus ambitieuse. Si Paris cristallise souvent l’attention médiatique, les transformations les plus significatives émergent souvent ailleurs : dans les quartiers populaires qui se renferment et dans les territoires relégués où l’État s’efface peu à peu. De Poitiers à Rennes, en passant par Grenoble ou encore Marseille, des habitants s’organisent et réinventent des formes de participation et de gouvernance adaptées à leurs réalités. Face à une défiance poussée à son paroxysme, l’enjeu est de reconstruire des espaces démocratiques accessibles à toutes et tous. Une fracture démocratique profonde Dans les quartiers populaires, la fracture démocratique est profonde. Le sentiment de ne pas être écouté, la défiance envers les institutions et le manque de représentation politique entraînent un désengagement massif de la vie sociale. Voter ne suffit plus et, pour beaucoup, les instances de concertation locales restent des coquilles vides, déconnectées des besoins du quotidien. Cependant, certains territoires montrent qu’un autre chemin est possible. En redonnant du pouvoir aux habitants et en expérimentant de nouvelles formes de décision collective, ils prouvent qu’une démocratie de proximité, vivante et égalitaire, peut émerger. Des initiatives locales porteuses de changement Partout, des initiatives encore embryonnaires se développent pour que les citoyens deviennent acteurs des politiques locales, et non plus de simples spectateurs : Tirage au sort et assemblées populaires pour intégrer de nouveaux visages dans la décision publique, loin des cercles d’initiés. Porte-à-porte et permanences itinérantes pour aller vers celles et ceux qui ne franchissent pas la porte des mairies ou des associations. Co-construction des budgets locaux pour orienter les investissements en fonction des priorités réelles des habitants. Commissions citoyennes sur des sujets cruciaux comme la sécurité, l’éducation, l’environnement ou l’économie locale. Changer la place des élus et réinventer leur rôle Dans cette démocratie réinventée, les maires et élus locaux ne seraient plus des figures lointaines qui décident à huis clos. Leur rôle évoluerait : ils deviendraient des facilitateurs, des médiateurs entre les habitants, les agents publics et les institutions. Cela implique de : Accepter de ne plus tout contrôler et d’ouvrir des espaces de décisions réellement partagés. Créer des outils de transparence pour garantir que les engagements pris avec les citoyens sont tenus. Encourager la mobilisation et l’auto-organisation des habitants plutôt que d’attendre qu’ils viennent solliciter les élus. Cette transformation démocratique est au cœur des combats pour la justice sociale et environnementale. Dans les quartiers populaires, les décisions prises sans concertation aggravent souvent les inégalités : fermeture de services publics, manque d’équipements, absence de réponses aux urgences sociales et climatiques. Reprendre du pouvoir : une urgence démocratique Les habitants des quartiers populaires et des territoires en difficulté doivent se réapproprier les espaces de décision, car personne ne le fera à leur place. L’avenir des villes et des villages ne peut pas dépendre uniquement de décisions prises par quelques-uns. L’heure est venue d’expérimenter, de créer et d’imaginer une démocratie où chacun et chacune a sa place, où le pouvoir n’est plus confisqué mais partagé, et où l’action collective remplace la résignation. L’expérience de l’Assemblée des Citoyens du Futur (ACF) à Marseille en 2024 Face à cette fracture démocratique, Marseille a expérimenté en 2024 un dispositif inédit : l’Assemblée des Citoyens du Futur, une instance participative largement basée sur le tirage au sort, destinée à donner une voix à celles et ceux qu’on n’entend jamais. Un modèle inspiré des nouvelles formes de démocratie participative Un tirage au sort représentatif : 111 habitants de Marseille, issus de tous les quartiers. Des thématiques issues des préoccupations locales : démocratie participative, éducation, environnement, etc. Des propositions concrètes : création d’une plateforme de participation citoyenne et instigation de référendums municipaux. Vers une généralisation de ces pratiques ? L’Assemblée des Citoyens du Futur a démontré que les habitants, loin d’être désintéressés, ont une véritable expertise sur leur territoire et peuvent contribuer activement à la gestion municipale. Parce qu’une démocratie qui ne repose que sur des élections épisodiques ne suffit plus, l’avenir réside dans une gouvernance partagée, où élus et citoyens œuvrent ensemble pour le bien commun. L’engagement citoyen de l’association Sagiterre L’association Sagiterre a vécu cette expérience de l’intérieur et continue d’accompagner les dynamiques d’engagement citoyen. Elle se positionne à l’intersection entre lien social et engagement politique, promouvant un modèle de « faire ensemble » pour une démocratie plus vivante et inclusive. Pour le collectif citoyen de l’association SagiterreC.B Téléchargez le livret de l’ACF ici
Des maisons européennes dans les quartiers ?

Des maisons européennes dans les quartiers ? – 10 janvier 2025 – Des constats et une absence de l’Europe dans les quartiers populaires Du point de vue des fonctions traditionnellement attribuées à la citoyenneté moderne (identification affective, intégration sociale, participation politique), celle-ci semble en effet bien limitée en général et encore plus dans les quartiers et banlieues : Les droits sont modestes par rapport à ceux qui caractérisent les citoyennetés nationales et qui, surtout, ne s’exercent qu’au-delà des frontières nationales ; on constate l’absence d’adossement à des symboles ou à un grand récit ; une dimension identitaire presque nulle ; Les problématiques dans les quartiers n’ont pas changé avec l’Europe, les problèmes socio-économiques se sont accentués, les quartiers populaires font face à l’arrivée de nouvelles populations et à l’intensité de la crise économique, accentuant les phénomènes d’exclusions, en particulier celle des jeunes. Le repli communautaire s’est aussi accentué. Les différents “modèles” d’intégration/communautaires en France et en Europe ont montré leurs limites. La démocratisation de la culture est un échec patent, alors que celle-ci est un élément fondamental d’émancipation individuelle ; Lorsque l’on voit les résultats des enquêtes menées sur les pratiques culturelles des populations : l’accès à la culture reste l’apanage d’une population privilégiée. La mobilité des jeunes et des adultes en Europe reste très limitée, initiatives éparses de quelques établissements scolaires et associations…, cette dimension est rarement prise en compte dans les projets qui s’exercent dans les quartiers et territoires. Alors-même que l’ouverture culturelle et la mobilité restent des enjeux majeurs pour les quartiers populaires, comme la reconnaissance du potentiel, de la créativité des habitants, de la valorisation de la diversité culturelle et de l’interculturalité. Les projets d’action culturelle favorisent pourtant le développement d’un sentiment d’appartenance à un territoire, un pays, un continent, peuvent créer de nouvelles dynamiques individuelles et collectives, en élargissant le champ des possibles en France et en Europe. Dans les pays anglo-saxons, ce sont les “community arts” qui les développent. Le développement des échanges entre acteurs culturels, sociaux, politiques, chercheurs, au niveau européen, permettrait de valoriser toutes ces pratiques, de les mettre en perspective et de les faire évoluer vers de nouvelles démarches. La mise en réseau des acteurs pourrait de même favoriser la création d’échanges d’habitants, et différentes formes de dialogue interculturel. La citoyenneté Européenne reste un objet à construire Il manque encore un véritable espace public de médiation, qui permettrait de faire correspondre le lieu de la décision collective et celui de l’action publique. Tel est sans doute le « nouveau » rôle collectif que pourraient se donner les associations en Europe… L’Union Européenne devrait être attentive à développer une stratégie, ainsi que des dispositifs visibles dans ces quartiers, pour « investir dans la jeunesse et la mobiliser », de mettre en place plus de moyens dans les politiques de jeunesse qui affectent leur vie quotidienne et améliorent leur bien-être » et de « promouvoir le potentiel des jeunes Européens pour le renouvellement de la société et ainsi contribuer aux valeurs et objectifs de l’Europe » La citoyenneté européenne n’est pas tant un statut donné d’en haut, qu’un objet à construire par en bas ; et là réside sans doute une vraie responsabilité collective pour les associations et les acteurs dans ces territoires. L’enjeu pour les associations et intervenants divers dans ces quartiers et territoires est : Sagiterre œuvre dans ces quartiers et territoires, depuis plusieurs années dans le cadre de ses missions d’ingénierie sociale et culturelle, de la formation professionnelle, à promouvoir la dimension Européenne et à l’intégrer dans une démarche de développement pérenne. C.Boughattas
L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ?

L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ? – 8 février 2025 – Les tiers-lieux s’inscrivent dans une tradition d’espaces partagés et collaboratifs, répondant à une aspiration forte : créer des lieux ouverts, où se croisent projets, compétences et engagements citoyens. Une dynamique récente ancrée dans l’histoire Le concept de tiers-lieu a pris une ampleur nationale avec la mission « Coworking » du ministère de la Cohésion des territoires. Lancement stratégique en pleine crise des « gilets jaunes », ce plan a permis de structurer un réseau de 300 « Fabriques de territoire », financées pour catalyser le développement d’autres tiers-lieux autour d’elles. Ce modèle, inspiré d’expériences européennes, met en avant une vision entrepreneuriale de ces espaces. Tiers-lieux et éducation populaire : une opposition artificielle ? Historiquement, l’éducation populaire porte un projet social et politique, structurant ses actions à travers des corps intermédiaires (syndicats, fédérations, associations). Les tiers-lieux, eux, privilégient l’expérimentation et l’innovation territoriale, s’affranchissant de ces structures. Si l’éducation populaire repose sur une transformation sociale issue des besoins endogènes d’un territoire, les tiers-lieux misent sur l’ »innovation ouverte », où coopérations et compétences externes s’entrelacent. Loin d’être opposés, ces deux modèles peuvent s’enrichir mutuellement. Une mutation sociale et économique sous pression Face aux nouveaux modèles de financement (appels à projets, subventions ponctuelles), associations et tiers-lieux doivent repenser leur fonctionnement. Les premières adoptent souvent des logiques marchandes par contrainte, s’éloignant de leur vocation initiale pour devenir des « prestataires » de service public. Quant aux tiers-lieux, leur autonomie est en tension permanente, oscillant entre résistance aux logiques descendantes des politiques publiques et recherche d’un modèle pérenne. Le défi n’est plus seulement économique, mais bien de structurer une dynamique collective durable, capable de maintenir une vision à long terme sans sacrifier son ancrage social. Vers une nouvelle culture de la coopération L’accélération du développement des tiers-lieux s’est surtout faite par des logiques de financement et de management rapides, occultant parfois la lente et indispensable construction d’une culture commune de la coopération. Pourtant, les enjeux sont clairs : Plutôt que d’opposer ces dynamiques, il est temps d’explorer leurs points de convergence et de renforcer les ponts entre ces espaces. L’engagement de Sagiterre : des lieux ancrés et au service du bien commun Chez Sagiterre, nous sommes convaincus que les tiers-lieux ne doivent pas se réduire à de simples laboratoires économiques. Ils peuvent être des espaces d’expérimentation collective au service de la transition écologique et sociale, en s’appuyant sur l’intelligence collective. Nos actions s’articulent autour de plusieurs axes : Mettre l’humain au cœur des dynamiques locales, miser sur la coopération et la solidarité : telles sont les valeurs qui animent notre action pour des territoires durables et solidaires. C.Boughattas Consultez les autres articles d’analyses et prospections Un projet Erasmus+ pour la médiation culturelle numérique en Europe Prendre en compte les ressources inactives d’un territoire Expérimentation quartier des Fontaines (Tours-37) L’accompagnement de l’association la Traversée sur le territoire Avignonnais CONTRIBUTION À UNE MEILLEURE INTÉGRATION DES TERRITOIRES DANS LA VILLE
« Pour tout réinventer, il faut revenir sur terre »…

« Pour tout réinventer, il faut revenir sur terre »… – 10 juillet 2021 – Repenser notre monde : revenir sur Terre pour préserver l’habitabilité Face à la crise écologique, un nouveau mode de pensée s’impose. Bruno Latour, philosophe du sens commun, nous invite à revoir nos façons de raisonner pour faire face aux défis environnementaux. Dans son essai, il aborde l’habitabilité du monde et la menace qui pèse sur elle, mettant en lumière deux alternatives qui émergent aujourd’hui : fuir en recourant toujours plus à la technologie et en cherchant de nouvelles planètes à conquérir, ou revenir sur Terre et réinventer notre rapport à elle. Revenir sur Terre : une nécessité vitale La Terre, cette fine pellicule de vie à la surface du globe appelée biosphère, a été rendue habitable par l’ingéniosité et la capacité d’adaptation du vivant au fil des siècles. Pourtant, cette habitabilité est aujourd’hui menacée par notre modèle de développement. Préserver la planète ne consiste pas seulement à limiter notre impact, mais à transformer nos cadres de pensée. Il ne s’agit plus d’aller toujours de l’avant, mais d’accepter de reculer, de tâtonner, d’explorer et d’adopter des trajectoires multiples. Il ne s’agit pas non plus de renoncer à la prospérité, à l’innovation ou à la liberté. Loin d’être un frein, cette nouvelle approche peut être une source d’inventivité, à l’image du vivant qui ne cesse de contourner les limites et d’imaginer de nouvelles formes d’adaptation. Une prise de conscience accélérée par la crise Les confinements de 2020 ont marqué une rupture dans nos représentations économiques et politiques. Alors que le dogme dominant imposait un horizon économique rigide – dette, rentabilité, croissance à tout prix – nous avons vu les États européens, dont la France, mobiliser des milliards d’euros pour faire face à la crise, remettant en question des décennies de politiques d’austérité. Cette période a démontré qu’un autre chemin est possible, qu’il existe des alternatives aux logiques strictement économiques. Cela ouvre un espace pour repenser notre rapport à la prospérité, à la production et à la gestion des ressources. Quelle gouvernance pour demain ? Si le rôle des États reste crucial, il devient évident que l’impulsion doit également venir des territoires et des citoyens. L’enjeu est d’inventer des modèles politiques et économiques qui intègrent les principes de l’écologie, en prenant conscience des interconnexions systémiques entre tous les êtres vivants. Plutôt que de perpétuer un modèle centré sur l’exploitation des ressources, il s’agit d’adopter une approche qui respecte la fragilité des écosystèmes et la complexité du vivant. Remplacer l’économie par l’écologie ne signifie pas renoncer au progrès, mais trouver une autre voie, plus respectueuse et durable, pour garantir un avenir viable aux générations futures. Loin d’être une utopie, cette transformation est déjà en marche à travers de nombreuses initiatives locales. Il appartient désormais à chacun de s’engager, de questionner et d’expérimenter de nouvelles formes de vivre-ensemble, en intégrant pleinement la réalité écologique à nos modes de vie et de gouvernance. Consultez les autres articles d’analyses et prospections Se former pour mieux agir Reprendre du pouvoir localement : une nécessité pour les habitants des quartiers populaires et des territoires en difficulté Des maisons européennes dans les quartiers ? L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ? "Pour tout réinventer, il faut revenir sur terre"…
Face à la crise : redonner du sens

Face à la crise : redonner du sens -12 décembre 2020 – Trouver du sens en temps de crise : un défi collectif et individuel La crise est devenue un mot omniprésent dans nos vies : crise sanitaire, économique, sociale, psychologique, écologique… Un véritable mille-feuille de bouleversements qui impacte notre quotidien et notre manière de percevoir l’avenir. Face à ces turbulences, une question fondamentale se pose : comment redonner du sens à nos vies quand tout semble vaciller ? L’émission de France Inter Grand Bien Vous Fasse du 1er décembre 2020, animée par Ali Rebeihi, apportait un éclairage précieux sur ce questionnement. Grâce aux interventions de Sébastien Bohler, docteur en neurosciences, Bertrand Vergely, philosophe, et Christophe André, psychiatre, cette discussion a mis en lumière les mécanismes humains qui nous permettent de retrouver un équilibre et une raison d’être, même en pleine tempête. La perte de sens : un mal accentué par les crises Les crises successives que nous traversons érodent nos repères et peuvent engendrer un sentiment de vide. Lorsque le monde autour de nous change brutalement, nos projets, nos relations et même nos valeurs peuvent sembler fragiles ou dépassés. L’isolement croissant lié aux restrictions sanitaires, la précarité économique qui s’étend et l’incertitude face à l’avenir renforcent l’impression de perte de contrôle. L’omniprésence d’informations anxiogènes alimente également un sentiment d’impuissance. Face à ce constat, il devient essentiel de ne pas sombrer dans le fatalisme et d’adopter une démarche active pour redonner du sens à notre quotidien. Des clés pour retrouver du sens Retisser du lien avec les autres Le lien social est un besoin fondamental. La solidarité et l’entraide permettent de surmonter les épreuves avec plus de résilience. Pour cela, il est possible de rejoindre une association ou un collectif afin d’agir sur des causes qui nous tiennent à cœur. Entretenir des relations authentiques, en privilégiant des échanges en profondeur, peut également faire une grande différence. Enfin, pratiquer la gratitude au quotidien en reconnaissant l’importance des personnes qui nous entourent aide à nourrir notre bien-être. Se reconnecter à soi-même Revenir à l’essentiel est un moyen puissant de retrouver du sens. Prendre du recul à travers la méditation, la pleine conscience ou simplement le silence permet de recentrer ses pensées. Trouver une activité qui nourrit l’âme, qu’il s’agisse de lecture, musique, écriture ou jardinage, peut offrir un nouvel élan. Accepter l’incertitude et apprendre à composer avec l’inconnu, plutôt que de lutter contre, est aussi une démarche libératrice. Agir à son échelle L’action est un antidote puissant à la perte de sens. Se sentir utile, même à petite échelle, redonne une dynamique positive. Cela peut passer par un engagement écologique au quotidien, des gestes simples comme la réduction de sa consommation ou la participation à des initiatives locales. Aider les autres, que ce soit par du bénévolat ou de simples gestes de solidarité, permet aussi de sortir du sentiment d’impuissance. Enfin, apprendre et transmettre ses connaissances crée un cycle vertueux qui nourrit à la fois l’individu et la société. Une quête permanente Le sens n’est pas une vérité figée, il se construit et se réinvente au fil des expériences. Les crises que nous traversons sont aussi des opportunités de transformation. En reprenant conscience de notre pouvoir d’agir et en cultivant des liens sincères, nous pouvons redonner à nos vies une profondeur et une direction qui nous élèvent. L’émission Grand Bien Vous Fasse l’a bien montré : nous avons en nous les ressources nécessaires pour faire face aux épreuves. À nous de choisir les chemins qui nous permettent de nous reconnecter à ce qui compte vraiment. Consultez les autres articles d’analyses et prospections Se former pour mieux agir Reprendre du pouvoir localement : une nécessité pour les habitants des quartiers populaires et des territoires en difficulté Des maisons européennes dans les quartiers ? L’émergence des tiers-lieux doit-elle se faire en rupture avec l’éducation populaire ? Face à la crise : redonner du sens